La nouvelle de l’arrestation de Mamodtaky à Madagascar va permettre à son ex-femme Anita Remtoula de récupérer plus facilement sa fille qui se trouve dans sa belle famille. Elle ne l’a pas vue depuis maintenant 8 années...
-Avec le retour de Mamodtaky entre les mains de la justice, vous affirmez que vous pourrez plus facilement récupérer votre fille ?
En réalité J’ai déjà obtenu la garde de ma petite Chaïsta. Il ne reste plus qu’à recevoir l’ordre exécutoire qui me permet de la ramener ici avec moi. Elle est à Madagascar. Je devrais obtenir cette autorisation le 23 septembre prochain. Avec le retour de Mamodtaky derrière les verrous, les juges verront vraiment que c’est un truand.
Depuis 2001, je n’ai pas eu de ses nouvelles. Je ne l’ai plus revue depuis le 13 février 2001 exactement. Aujourd’hui elle a 12 ans ! Vu que mon ex-mari est en prison, je compte maintenant sur les juges malgaches pour me la rendre rapidement. Après avoir confié sa garde à son père, ils doivent maintenant me permettre de la récupérer...
-Pourquoi n’avez vous pas pu la voir depuis tout ce temps ?
Je suis allée 2003 dans la Grande île pour essayer de lui parler ou simplement la voir. Les juges ne m’ont pas donné sa garde. À chaque fois que je lui envoie des cadeaux, notamment le 28 novembre, date de son anniversaire, ils me reviennent par la poste, avec marqués dessus « n’habite pas à l’adresse indiquée ».
-Où est Chaïsta en ce moment ?
Elle est avec la sœur de mamodtaky, chez mes ex-beaux parents. Je ne sais pas s’ils arrivent à s’occuper d’elle correctement en ce moment, car mon ex belle-sœur, (la sœur de Mamodtaky), est mouillée dans l’affaire des conteneurs volés. Ses parents doivent s’occuper de sa défense. Raison supplémentaire pour que je récupère rapidement Chaïsta.
-Votre réaction suite à l’arrestation de votre ex-mari ?
C’est un soulagement qu’il ait été arrêté. J’attends vraiment qu’il soit déféré à Paris. Je ne veux surtout pas que l’affaire soit rejugée ici. Je ne veux plus d’un déni de justice…L’affaire va être jugée à Paris au mois de janvier 2010. J’attends avec hâte le procès. Je suis prête à reparler de ce qui s’est passé, encore et encore à Fénoarivo. Je vais tout faire pour qu’il ne retrouve pas sa liberté. Sincèrement je pensais qu’il était en Ouganda…