Aucune décision n’a été prise à l’issue de la réunion sur les carburants en préfecture entre les pétroliers, l’Etat et les représentants d’associations de gérants de stations services.
Les négociations entre le préfet, les pétroliers et les gérants de stations service portant sur les carburants n’ont abouti à aucune avancée concrète. Commencée vers 14h30, la réunion s’est achevée vers 17 heures. Le préfet Jean-Luc Marx n’a fait aucun commentaire à la sortie. Si pétroliers et gérants de stations service sont restés discuter encore un moment après le départ du préfet, rien n’a bougé sur le dossier carburants.
Les prix du sans-plomb et de gazole sont toujours gelés, mais aucune baisse n’a pu être appliquée sur les tarifs des carburants, contrairement à la métropole où l’Etat a pu engager une baisse de 6 centimes.
Ce matin, les membres du groupe Tamoil se sont réunis, demandant aux gérants de leurs stations service de contribuer à l’effort financier. Le groupe Tamoil a demandé aux gérants de ses stations de baisser leurs marges de 4 centimes. Expliquant que cette somme correspondait au montant de leurs marges et pointant du doigt leurs lourdes charges de fonctionnement, ces professionnels ont considéré que cet effort n’était pas possible. Ils affirment qu’ils doivent payer chaque semaine entre 100 000 et 120 000 euros pour deux citernes.
Les discussions de cet après-midi, auxquelles assistaient le préfet Jean-Luc Marx, les directeurs de Total et de Tamoil et les représentants des associations des gérants de stations-service, n’ont pas suffi aux différents intervenants de se mettre d’accord sur un mécanisme pour une baisse des prix à la pompe. Une réunion est d’ores et déjà prévue demain entre les pétroliers.