Le mouvement des lycéens pour modifier le calendrier scolaire et dénoncer leurs mauvaises conditions de travail en raison de la chaleur est suspendu. En contrepartie, ils veulent rencontrer le Recteur.
Après une matinée passée à battre le pavé dans le sud pour dénoncer de mauvaises conditions de travail en raison de la chaleur, les lycéens ont décidé de suspendre leur mouvement de grogne dans le but d’ouvrir le dialogue. Leur objectif : être reçus par le Recteur de l’Académie de La Réunion Thierry Terret afin de modifier le calendrier scolaire pour qu’il soit adapté au climat.
Même si ce mouvement de protestation est suspendu, les lycéens assurent qu’ils restent mobilisés pour une modification du calendrier scolaire. Les représentants d’élèves veulent avant tout être entendus et reçus par le Recteur en personne. Ils affirment que cette "trêve" représente une "ouverture pour le dialogue". Collégiens et lycéens estiment qu’il est particulièrement difficile d’étudier à cette période de l’année et ce, à cause de la chaleur et du manque d’équipements pour faire baisser les températures en salles de classe (ventilateurs défectueux, absence de climatisation...).
Selon Jean-Odel Oumana, le co-secrétaire académique du SNASUB-FSU : "en cette période de chaleur d’été sous les tropiques (...) les conditions de travail sont à la limite de l’insupportable (dans les salles de classe), alors que la plupart de nos dirigeants sont à l’abri de la chaleur dans des bureaux climatisés". Selon lui, "les manifestations d’ élèves se font pour dénoncer cet état de fait et réclamer de meilleures conditions de travail". Il affirme qu’il est donc "primordial de revoir le calendrier scolaire arrêté lors du dernier CEN (Conseil de l’éducation nationale). Une concertation doit être engagée avec l’ensemble de la société réunionnaise afin de faire respecter les rythmes chronobiologiques des élèves et de donner les conditions acceptables d’apprentissages à nos enfants de la maternelle à l’université".