Le Ministre du Développement durable en charge des Transports Jean-Louis Borloo a jugé aujourd’hui "indispensable", de "retrouver le plus vite possible" les boîtes noires de l’Airbus disparu dans sa traversée de l’Atlantique entre Rio de Janeiro et Paris et qui se trouvent "probablement dans des profondeurs extrêmes". Les mécanismes d’enregistrement n’émettent que pendant 30 jours...
"La course contre la montre est engagée" car les deux boîtes noires "émettent pendant 30 jours", a souligné Jean-Louis Borloo, au lendemain de la disparition de l’avion avec 228 personnes à son bord. "Il est absolument vital de (les) retrouver le plus vite possible".
"C’est absolument indispensable malgré les conditions très compliquées, parce qu’on n’a pas de plateau continental à cet endroit-là, donc les boites noires seront probablement dans des profondeurs extrêmes", a-t-il souligné. Il a jugé cela indispensable pour les familles des victimes, mais aussi "pour l’accidentologie, pour la sécurité aérienne".
"Dans le drame de Charm el-Cheikh, alors qu’il y avait une profondeur de 1.000 mètres, et qu’on connaissait le lieu d’impact, il a fallu près de 15 jours pour retrouver les boites noires", a rappelé le ministre du Développement durable en charge des Transports.
Evoquant des moyens "considérables" déployés dans ce but, Jean-Louis Borloo a précisé qu’étaient mobilisés quatre appareils brésiliens, un appareil américain en provenance du Salvador, ainsi que deux navires.
Quant aux balises Argos dont on ne perçoit pas les signaux, il a noté que l’aire de recherches s’étend sur "une zone extrêmement large" et que les balises n’émettent qu’"à courte distance". "J’espère qu’on va trouver très très rapidement les éléments nécessaires".
Mardi matin, il ne disposait pas de nouvelles informations si ce n’est celle "du pilote de la TAM relayée par l’Etat-major brésilien" qui "indique donc un certain nombre d’éléments de luminosité rougeoyant ou orange détectés sur une zone qui avait été celle qui était identifiée dès hier soir comme la zone probable" de disparition. Mais "elle n’est pas confirmée par les appréciations des avions".
Jean-Louis Borloo a confirmé que l’hypothèse de retrouver survivants "est très très faible, voire inexistante".
