Après s’être préparés tout au long de l’année pour décrocher leur baccalauréat, environ 70 élèves ont vu l’échéance repoussée hier, en raison de la grève orchestrée contre la réforme des retraites. L’établissement Jean Hinglo leur a demandé de se présenter ce matin à 8h00 mais en fin de matinée, les lycéens n’ont toujours pas passé les épreuves prévues, faute de professeur.
Convoqués jeudi 24 juin pour leur épreuve comptant pour le baccalauréat, environ 70 élèves du lycée Jean Hinglo n'ont pas pu être interrogés hier en raison de la grève contre la Réforme des Retraite. Les examinateurs étant grévistes, les lycéens ont été priés de revenir ce matin pour passer leur épreuve.
Seul problème : les élèves arrivés ce matin à 7h30 au sein de leur établissement n'ont toujours pas passé les épreuves tant attendues, faute de professeur. Pour plus de précision, une trentaine d'élèves inscrits en Première doivent passer une épreuve orale en français et une quarantaine de lycéens inscrits en Terminale attendent de passer des oraux en Allemand et Espagnol.
Après trois heures d'attente devant leur lycée, les élèves ont appris que les professeurs en charge de ces examens ont été retenus par des embouteillages. Mais peu de temps après, nouveau coup de théâtre : un communiqué en date du 22 juin émanant du Rectorat de la Réunion leur a été présenté. Ce document stipule les modalités à suivre en cas de grève le jour d'un examen. Il s'avère au final que la Rectorat a tenu les établissement scolaires informés quant à la procédure à suivre : "en cas de grève le jeudi 24 juin, les épreuves sont repoussées au jeudi 1er juillet".
La surprise a été grande pour les 70 élèves qui attendent de passer leur épreuve depuis 7h30 ce matin. Les lycéens estiment avoir été "laissés à l'abandon". "C'est l'un des jours les plus importants de notre vie et personne ne nous informe. On est stressés et au final, on ne passera pas d'épreuve aujourd'hui !" témoigne un adolescent.