Le Groupe d’Intervention de la Police Nationale (GIPN) de La Réunion s’entraîne régulièrement pour intervenir sur des cas comme à Toulouse, où un homme est retranché chez lui depuis plus de 24 heures fortement armé. Cette unité d’élite de la police nationale se prépare tous les jours à en entrer en action dans des ce genre de cas et faire face à des situations extrêmes.
Coups de feu, porte enfoncée et les hommes de l’unité du Groupe d’Intervention de la Police national foncent sur un individu pour le plaquer au sol avant de lui passer les menottes.
Les hommes du GIPN sont amenés à intervenir dans ce genre de situation où un forcené serait retranché chez lui. Les premiers Groupe d’Intervention de la Police Nationale ont été mis en place en octobre 1972 et ils interviennent sur demande des juges et des procureurs.
Le chef opérationnel au Groupe d’Intervention de la Police Nationale explique que le GIPN est habilité à intervenir si des cas comme celui de Toulouse se passe dans notre département, "le GIPN de La Réunion aurait été saisi dans ce cadre d’affaire car c’est de notre compétence sur La Réunion et sur Mayotte".
Parmi les seize policiers du GIPN qui sont à La Réunion, certains ont fait partie du RAID (Recherche Assistance Intervention Dissuasion). La négociation est une étape essentielle lors de l’intervention de ces unités d’élite, "on essaie d’avoir une personne de son entourage avec qui il a le plus d’affinités et qui n’est pas en lien directe avec le motif de la crise" pour établir la communication.
Une intervention du GIPN dure entre trois à quatre heures. A Toulouse, le RAID est mobilisé depuis plus de 24 heures. La capitulation est privilégiée plutôt que de "neutraliser l’individu", ce qui expliquerait la longue attente à Toulouse. Depuis le début de l’année, le GIPN a été appelé à plusieurs reprises, notamment pour une séquestration à Sainte-Clotilde et une interpellation au Chaudron.