Au Conseil Général, on devait parler budget ce vendredi mais la séance plénière a été fortement perturbée. Les conseillers ont assisté à une assemblée électrique au Palais de la Source, une assemblée marquée par le mécontentement des salariés de l’Arast et le mouvement d’humeur des élus du Groupe Objectif Réunion.
Des débordements ont eu lieu ce vendredi, lors de l’assemblée plénière du Conseil Général. Ce mouvement d’humeur a fait suite au dépôt d’une motion d’urgence par les membres du Groupe Objectif Réunion. Alors que les conseillers généraux devaient examiner en priorité le budget primitif pour 2012, les débats se sont très vite centrés sur le dossier Arast. Les élus de l’opposition ont demandé une aide financière pour soutenir les travailleurs sociaux qui attendent leurs indemnités de licenciement depuis deux ans.
Le dossier explosif de l’Arast a enflammé le Département. L’opposition a affirmé avoir été victime, avec des femmes de l’Arast, d’actes de violence de la part des agents de sécurité postés devant les grilles du Conseil Général. En pleine assemblée plénière, les élus du groupe Objectif Réunion ont quitté leurs fauteuils.
Pour les ex-salariés de l’Arast, ces fêtes de fin d’année s’annoncent très difficiles. Cela fait plus d’un an qu’ils réclament l’application des décisions de justice prononcées à l’encontre des AGS et du Conseil Général. Depuis maintenant seize jours, une partie de ces travailleurs sociaux campent devant le Département pour alerter l’opinion et les politiques sur leur situation. Le Conseil de Prud’Hommes a condamné le Département à verser à 128 ex-salariés des indemnités de licenciement. Le Département doit verser en tout la somme de 700 000 euros.