Hier soir, la mobilisation de ex-salariés de l’Arast est restée de mise jusqu’au bout de la nuit. Une cinquantaine de manifestants a veillé devant le Palais de la Source, dans l’espoir d’être entendus ce matin.
Plus déterminés que jamais, les anciens salariés de l’Arast se battent dans l’espoir "d’obtenir leur dû". A savoir : le versement de leur salaire du mois de décembre ainsi que leurs indemnités de licenciement.
Dans l’attente de leur solde de tout compte, les ex-salariés de l’Arast montent au créneau. Les semaines passent et sans revenu, nombreux sont ceux qui doivent faire face à des situations financières particulièrement difficiles.
"Nous ne sommes pas des violents, nous souhaitons uniquement obtenir notre dû et être entendus par les autorités car malgré les promesses, nous n’avons reçu aucun versement depuis le 27 novembre dernier" explique une manifestante désespérée.
Hier soir, après une journée de manifestation très tendue, une cinquantaine de personnes s’est mobilisée devant les grilles du conseil général.
Quelques lits de camps ont été dressés, une collecte d’argent a été faite afin d’acheter du thon et du maïs en guise de repas, sans oublier le café pour tenir éveillé...
Les ex-salariés tentent par tous les moyens d’obtenir gain de cause et ils assurent qu’ils resteront solidaires jusqu’au paiement de leur solde de tout compte.
Pour rappel, la liquidation judiciaire de l’Arast a entraîné des familles entières dans le désarroi. Au bout du roulot, les anciens salariés sont nombreux à se demander comment ils pourront payer la note des courses ou bien encore, les crédits et autres factures...
Pour l’heure, aucun élu n’est allé à la rencontre des manifestants. Hier, l’ordre a été donné au service de sécurité de ne pas laisser les manifestants entrer au sein du conseil général et après de multiples tensions, plusieurs altercations ont eu lieu.
Entre tensions et mépris, les anciens salariés de l’Arast disent ne pas vouloir baisser les bras et continuent de se battre pour obtenir leur dû. Ce matin, la relève a été assurée et la mobilisation reste de mise devant les grilles du conseil général.