Ce matin, une quinzaine d’anciens salariés de l’Aarst se sont réunis devant les grilles du Département afin d’être entendus par les élus. Quatre d’entre eux sont entrés au sein du Palais de la Source et immédiatement, les portes se sont fermées.
Environ quinze ex-salariés de l’Arast sont montés au créneau ce matin afin de "savoir pourquoi certains d’entre eux n’ont pas reçu l’aide d’urgence de 1000 euros". Ils souhaitent également rencontrer les conseillers généraux afin d’obtenir "un compte rendu détaillé de la commission permanente qui s’est tenue ce matin au sein de l’hémicycle".
Quatre anciens salariés de l’Arast ont réussi à pénétrer dans l’enceinte du conseil général, dont Valérie Bénard et Mimose, respectivement porte-parole des ex-salariés et figure emblématique des manifestants.
La réaction des vigiles du Département ne s’est pas faite attendre : sur ordre des élus, les grilles du conseil général ont été fermées au public.
Résultat : la tension monte devant le Palais de la Source. Les ex-salariés de l’Arast ne comprennent pas un tel "refus de dialogue".
Après avoir quitté le parvis du conseil général "la tête haute et non sur une décision de justice" le 2 février, les anciens salariés ne veulent pas tomber dans l’oubli et ils affirment qu’ils continueront de se battre pour obtenir leu dû, à savoir le versement de leur indemnités de licenciement.
La mobilisation et la solidarité restent de mise pour les anciens salariés de l’Arast, certains d’entre eux n’ont pas reçu l’aide d’urgence de 1000 euros et par conséquent, ils se mobilisent pour régulariser cette situation.
A noter : Paul Junot - représentant de l’Intersyndicale ayant été assigné à comparaître au tribunal correctionnel de Saint Denis jeudi 28 janvier suite à l’occupation du conseil général - est également devant le Palais de la Source depuis ce matin.