Hier, un huissier sollicité par un cadre du conseil général est venu à deux reprises constater la présence des ex-salariés de l’Arast au Palais de la Source. Les occupants campent sur leurs positions, le conflit s’enlise et finira devant les tribunaux.
Ce matin, une soixantaine de sapeurs pompiers en grève s’est rendue devant les grilles du Palais de la Source afin d’apporter leur soutien aux ex-salariés de l’Arast.
Les entrées sont verrouillées sur ordre des élus du département et par conséquent, les anciens salariés de l’Arast sont bloqués d’un côté ou de l’autre. Aucun ravitaillement alimentaire n’est autorisé par les vigiles du conseil général.
La mobilisation reste de mise pour les manifestants qui ont vu arriver un huissier sur les lieux à deux reprises hier, mardi 26 janvier.
Il était minuit hier soir lorsqu’un huissier s’est introduit dans l’hémicycle du conseil général où il a photographie les ex-salariés de l’Arast en plein sommeil.
Interrogé par une journaliste de
Zinfos 974, ce huissier a refusé de se présenter avant de déclarer : "
je suis venu à la demande d’un cadre du conseil général pour une mission que je n’ai pas à vous indiquer".
A l’heure actuelle, plus personne ne peut entrer dans l’enceinte du palais de la Source, une dizaine de vigiles surveille de près toutes les entrées et sorties, autorisées uniquement au personnel du conseil général et à la représentante des salariés, Valérie Bénard.
Les ex-salariés de l’Arast ont reçu une "assignation à comparaître" au tribunal de Champ Fleuri pour demain. Ils encourent des grosses amendes pour occupation illégale du conseil général.
Ce soir, plusieurs manifestants ont décidé de rester sur place mais d’autres s’apprêtent à quitter l’hémicycle du conseil général, car un local leur a été promis.