Après une dure semaine de labeur, les ex-salariés de l’Arast se sont retrouvés autour d’un pique-nique sous le parvis du Conseil Général. Des actions vont être organisées en fonction de la décision prise entre l’AGS et le Conseil Général, dés demain.
Collègues, familles et rougail saucisse étaient au rendez-vous ce midi pour le pique-nique désormais hebdomadaire des anciens employés de l’Arast.
"Il faut décompresser un peu, mais le combat continue quand même", raconte une des manifestantes, " on veut juste avoir notre dû".
Cela fait maintenant 20 jours que les manifestants occupent le parvis du Conseil Général, afin de faire entendre leur droit sur l’obtention des indemnités de licenciement.
Afin d’améliorer la situation des ex-salariés, le Préfet a proposé la mise en place d’une aide spécifique ( d’un montant de 672 000 euros) dont la charge serait partagée par le Conseil Général et l’AGS, selon un communiqué de la Préfecture.
Ce montant devrait être attribué au 672 ex-employés, restés sans ressource. Une réponse des deux parties est attendue demain avant midi.
Pour Valérie Bénard, représentante des ex-salariés de l’Arast, la lutte n’est pas terminée."Même si une de nos collègues a perdu un bout de doigt, vendredi dernier ; on ne baisse pas les bras et on croit toujours en notre combat