Les habitants représentant le collectif de locataires des Camélias et la CNL dénoncent la location d’appartements amiantés par la SIDR. Ils souhaitent avoir accès aux diagnostics réalisés depuis 2008.
Peinture friable, humidité qui persiste, ces signes de délabrement peuvent paraître banals. Mais lorsqu’ils sont liés à la présence d’amiante, la situation peut s’avérer plus dangereuse. Ce mercredi, le collectif des locataires de la SIDR aux Camélias et la Commission nationale du logement (CNL) ont interpellé le bailleur social sur la présence avérée d’amiante dans plusieurs habitations.
Hautement toxique quand il est friable, l’amiante peut avoir des conséquences graves sur la santé lorsqu’il n’est plus protégé. La présence du matériau, volatile et invisible a été détectée dans plusieurs appartements d’un immeuble des Camélias.
Un "plan amiante" avait été lancé en 2008 par la SIDR. Objectifs : établir un diagnostic et procéder à la réhabilitation des immeubles concernés par la présence du matériau.
Le collectif de locataires souhaite aujourd’hui avoir accès aux diagnostics réalisés depuis 2008. "Cet appartement a été loué en 2013 et il s’avère que depuis le 25 octobre 2010, il est déclaré amianté", donne pour exemple une représentante des locataires. Le collectif dénonce notamment le manque d’information. Certains locataires n’auraient pas été avertis du risque.
Sur les 23 000 logements que compte le bailleur social à La Réunion, quelque 6 000 pourraient être concernés par ce problème.