Après plus d’un mois de fermeture, le commissariat du Chaudron a rouvert ses portes ce lundi 4 avril. Suite au rapport d’expertise qui affirme que les traces d’amiante relevées dans l’enceinte du commissariat ne présentent pas de danger pour la santé, les policiers ont regagné les locaux dès 6h30. Le public sera accueilli dès 14h30.
A l’issue de la réunion qui s’est tenue mercredi 2 mars à la Préfecture entre les représentants syndicaux des policiers du Chaudron, la Direction de la sécurité publique et Benoit Huber, le Directeur de cabinet du Préfet ont décidé de fermer le commissariat du Chaudron en raison de la présence d’amiante.
Sachant que les zones amiantées vont être rapidement confinées, les policiers peuvent dès aujourd’hui regagner les locaux du commissariat du Chaudron. Bien que des traces d’amiante soient encore présentes dans les locaux, le rapport d’expertise affirme qu’il n’y a pas danger pour la santé.
L’inquiétude des fonctionnaires de la Compagnie Départementale d’Intervention est aujourd’hui apaisée, du moins provisoirement. Plus de 82 000 euros de travaux sont prévus afin de réhabiliter entièrement les vestiaires et l’armurerie du commissariat du Chaudron, où la présence d’amiante est plus forte.
Le 2 mars dernier, les fonctionnaires ont été transférés de façon temporaire vers le commissariat de la Bretagne et celui de Malartic. Ils ont également pu disposer de locaux prêtés par la Gendarmerie, dans l’attente de solutions concrètes. Le mois dernier, la zone dangereuse a été confinée et de nouveaux prélèvements ont été réalisés.
Afin de protester contre leurs conditions de travail, la soixantaine de policiers du Chaudron a exercé son droit de retrait avant l’annonce de la fermeture du commissariat. Aujourd’hui, ils ont réintégré les locaux en ayant la certitude que les travaux nécessaires seront rapidement achevé.
En ce qui concerne le service public, il a bien été délocalisé pendant plus d’un mois sans jamais être interrompu.