Ce matin, le chauffeur impliqué dans l’accident mortel survenu lundi 24 septembre doit faire face au juge d’instruction. Il pourrait être mis en examen pour "homicide involontaire".
Dès sa sortie de l’hôpital mercredi 26 septembre, le conducteur impliqué dans l’accident mortel survenu sur la quatre-voies de Sainte-Marie a été placé en garde à vue. Ce terrible accident a coûté la vie à trois élagueurs, mortellement fauchés alors qu’ils travaillaient en bord de route.
Hier, le Parquet de Saint-Denis a décidé de prolonger de 24 heures la garde à vue du Dionysien âgé de 41 ans. Il doit aujourd’hui faire face au juge d’instruction en vue d’une éventuelle mise en examen.
Dans le cadre de l’enquête portant sur ce drame, les forces de l’ordre ont déjà éclairci plusieurs zones d’ombre qui entourent ce dossier. Les tests d’alcoolémie négatifs prouvent que le conducteur de la Citröen C3 n’était pas ivre au moment du drame. Pas d’alcool et pas de téléphone portable au volant. Quant à la thèse d’une crise d’épilepsie, elle semble avoir été prise au sérieux par les enquêteurs.
L’avocat du chauffeur évoque un malaise après avoir rendu visite à son client en garde à vue. "J’ai eu un écran noir, mon corps s’est raidi, mon pied s’est collé sur l’accélérateur" aurait déclaré le conducteur pour expliquer sa vitesse excessive. Pour l’heure, les enquêteurs ne privilégient aucune piste mais on sait aujourd’hui que le chauffeur de la Citroën C3 était suivi par un neurologue en raison de "crises d’épilepsie".