Selon une étude de conjoncture réalisée par Opcalia, 82% des entreprises réunionnaises restent confiantes en l’avenir. Une confiance qui s’est traduite fin 2011 par une tendance à l’augmentation des embauches et un tassement des licenciements. Parallèlement, la formation apparaît comme un priorité de plus en plus affirmée.
L’enquête a été menée par Opcalia auprès de 206 entreprises de l’île de la Réunion entre le 15 septembre et le 21 octobre 2011 avec le cabinet Majors Consultants. Selon cette étude, une majorité d’entreprises réunionnaises gardent foi en l’avenir malgré un contexte économique difficile. 82% d’entre elles se montrent confiantes et expriment leur intention d’embaucher.
Mais les candidats aux profils adaptés aux postes à pourvoir manquent bien souvent à l’appel. En 2011 comme en 2010, nombre de chefs d’entreprises ont été confrontés à ce problème. 35% des entreprises ont rencontré des difficultés de recrutement sur des profils techniques, notamment les opérateurs de premier niveau et les cadres dans une moindre mesure. Bien avant la rémunération, la pénurie de bons profils est avancée comme la raison principale à l’absence de recrutement.
Pour ces raisons, la formation bénéficie d’une image toujours positive et devient une priorité de plus en plus affirmée. 74% l’estimant prioritaire contre 69% en 2010 et 36% en 2009. 65% d’entreprises qui ont formé des salariés en 2011, le plus souvent par des prestataires extérieurs (92%) jugent la formation efficace. Les budgets de formation sont d’ailleurs en légère hausse en 2011 avec 30% des entreprises qui ont choisi de davantage investir dans la formation, principalement pour les professions techniques. Planifiant peu leurs calendriers de formations, les entreprises s’appuient sur les centres de formation et prestataires extérieurs.
Les contrats de professionnalisation connaissent un notoriété et un succès grandissants. Dans le détail, l’alternance bénéficie d’une dynamique positive, les CTP/CRP (CSP-Contrats de Sécurisation Professionnelle) sont mieux connus des entreprises qui y ont aussi plus recours, le DIF bénéficie d’une pénétration encore faible, la POE (préparation opérationnelle à l’emploi) est connue d’une minorité et peu ancrée dans les pratiques.