Président du Syndicat national des sapeurs-pompiers et personnels administratifs et techniques, Patrice Beunard intervient en direct dans le 12h30 d’Antenne Réunion.
Le Syndicat national des sapeurs-pompiers et personnels administratifs et techniques (SNSPP-PATS) tient son assemblée générale ce jeudi 8 février.
Une actualité en direct développée avec Patrice Beunard, le président national des sapeurs-pompiers. Il explique les problématiques qui sont remontées à La Réunion.
"Trouver les moyens financiers pour que le Service départemental d’incendie et de secours fonctionne normalement. Nous avons mis le doigt sur une situation essentielle à signaler au préfet. Les services du Samu doivent se rencontrer avec le Sdis pour procéder très rapidement au reversement par l’Agence régionale de la Santé au Service départemental des coûts des ambulances qui sont réalisés par les pompiers au profit du Samu. Ce dernier doit reverser cette somme au Sdis. Depuis 4 ans, ces réunions ne se sont pas tenues, c’est un moyen financier que devrait apprécier le président du Sdis."
"La Réunion a déjà une belle spécificité qu’est son insularité. Elle doit compter sur elle-même pour apporter les secours. C’est pour cela que les Réunionnais doivent bénéficier d’un service des secours efficient, avec des effectifs suffisant, pour que les véhicules et moyens de secours puissent partir avec les personnels les mieux qualifiés et le plus en nombre possible pour la meilleure réussite des interventions."
Récemment dans l’Est un jeune homme s’est noyé. Dans cette région il n’y a pas de brigade nautique. A la question de savoir si une brigade dédiée à ce genre de sauvetage était envisageable, Patrice Beunard de répondre.
"Les pompiers doivent être formés. Toutefois il existe un document, le schéma départemental d’analyse et de couverture des risques qui doit faire une photographie des risques sur le Département. Il a certainement besoin d’être mis à jour. De là, on peut savoir très exactement les moyens qu’il faut mettre en adéquation avec les risques connus."
"Les conditions ne se dégradent pas mais, le temps de travail national est 1 607 heures par an. 2 400 heures par an chez les pompiers. Notre organisation syndicale demande que les heures supplémentaires puissent être reportées en fin de carrière sur un compte épargne temps retraite pour partir un peu plus tôt qu’un autre fonctionnaire territorial."