A Sainte-Marie, les pêcheurs expriment leur colère. Pour eux, la facture est salée suite aux travaux du port et pourtant, ils n’ont pas pu utiliser leur(s) bateau(x) comme en temps normal.
Désabusés et inquiets, les pêcheurs du port de Sainte-Marie trouvent la facture un peu trop salée. Ils viennent de recevoir le montant du loyer de leur bateau pour 2016. Une année compliquée, à cause de l’ensablement du port.
"Nous n’avons pas pu du tout sortir pendant deux mois. Après les autres mois, c’était avec des avaries, comme nos bateaux frottaient. On aimerait maintenant que tout s’arrange très rapidement et qu’on nous accorde cette réduction que nous attendons", décrit Alain, pêcheur.
Malgré les travaux réalisés pour désensabler les lieux, les pêcheurs restent préoccupés par l’état du chenal.
"Pour rentrer, tout le monde a peur. On est au mois de décembre, et l’entrée du port, qui n’est déjà pas très large, est toujours dans le même état. On n’est pas d’accord. On a envoyé un courrier à la Chambre de commerce que ne nous a pas répondu. Et en plus ils nous ont mis des frais de pénalités. C’est inadmissible", déplore Jean-Pierre, autre pêcheur.
La CCIR n’a pas non plus répondu à nos demandes d’interviews, qui nous a renvoyé vers la Cinor, en charge des travaux.
"Le principe de précaution, qui a été d’enlever du sable à l’arrière, ça été fait. En principe, le port devrait retrouver le 15 décembre sa vie normale", indique Yves Ferrière, vice-président à la Cinor.