Les Réunionnais donnent leur avis sur un éventuel statut pour la Première dame de France.
Il n’existe pour l’instant aucun statut ou aucun poste de Première dame de France pour la femme du président de la République.
La tradition républicaine voit la compagne du chef de l’Etat prendre part à des événements, parrainer des associations caritatives, culturelles ou sociales.
"Si elle veut faire du bénévolat, pourquoi pas !"
"Elle veut faire des choses, il faut la laisser faire ! Comme des trucs humanitaires !"
Pour ces missions humanitaires, Brigitte Macron ne sera pas rémunérée mais l’Etat mettre à sa disposition deux conseillers du président et un secrétariat.
"Les femmes de présidents se sont vues attribuer un certain nombre de personnel pour répondre aux courriers qu’elles reçoivent, pour les accompagner dans la gestion de leur agenda, de leur déplacement", explique François Cafarelli, maître de conférences en Droit public.
Pour les Réunionnais, ces moyens déployés ne sont pas toujours le bienvenu.
"Cela fait un petit peu trop de personnel autour d’elle !"
"Nous, on travaille. Nous lèv tous les matins, il faut gard’ un peu plus pour les salariés."
"Je pense que ce n’est pas la peine de faire encore plus des trous dans les finances publiques."
"On peut dans une période de crise budgétaire se dire qu’on peut faire des économies partout. Je préfère que l’Etat finance sa sécurité plutôt qu’il ne la finance pas pour l’intérêt supérieur de la Nation. Des milliers de Français s’adressent au président de la République ou à son épouse pour faire part de doléances, de difficultés. Il y a véritablement un rôle social assuré par la femme du président de la République", précise François Cafarelli.
Le gouvernement assure que les coups de fonctionnement du rôle de la Première dame de France seront totalement transparents.