Le directeur départemental de la Sécurité Publique Jean-François Lebon est l’invité du 19h d’Antenne Réunion. Il vient s’exprimer sur différents sujets, notamment au lendemain des heurts qui se sont déroulés au Chaudron, et l’arrivée prochaine de nouveaux effectifs parmi les forces de l’ordre.
"Cela fait plusieurs mois que nous travaillons avec la mairie de Saint-Denis. Et je considère que c’est une très bonne décision d’avoir mis en place ces ralentisseurs. D’autant qu’ils ne gêneront pas la capacité et la fluidité des transports en commun. Car il s’agit-là d’un service public important au titre de la cohésion sociale et du maillage territorial. Par conséquent, ces phénomènes devraient s’estomper voire disparaître. Ils pourraient se déplacer, et il s’agira pour nous Police nationale d’être présents et d’être à l’écoute", met en avant Jean-François Lebon.
"Je sais que les habitants du Chaudron sont fiers du Chaudron, ils sont attachés à leur territoire. Il s’agit pour nous de rester aux côtés de nos concitoyens et de les accompagner dans leurs projets."
"Elles sont déjà réalisées au Chaudron. Depuis plusieurs mois, nous organisons régulièrement le dimanche mais aussi de manière aléatoires en semaine des contrôles coordonnés ciblés avec des personnels de différents services. Ce dimanche, nous étions plus de 30 et en fin de soirée plus de 50", indique le directeur départemental de la Sécurité publique.
"Depuis 2010, date de l’achèvement du redéploiement Police/Gendarmerie, nous étions à 870 fonctionnaires. Au 1er septembre de cette année nous serons 940 fonctionnaires. Ce qu va permettre la création de la Compagnie départementale de nuit, ce qui va permettre de remplacer progressivement les fonctionnaires partis à la retraite."
"Hier les policiers n’ont pas reculé, ils ont fait face avec équipements appropriés, ce qui explique qu’il y a eu 6 blessés dans nos rangs, même s’il y a eu à moment un repli tactique. Il n’y a pas eu de blessés dans la partie adverse, c’est important de préserver l’intégrité physique."
"Nous avons des choses à dire à la jeunesse. Nous ne devons surtout pas rompre le lien avec eux."
"Nous devons sans cesse nous adapter pour apporter les meilleures réponses aux questions d’insécurité routière. Qu’il s’agisse d’actions de répression, d’actions coordonnées avec les gendarmes, ou de prévention."
"Cela ne pourrait pas résoudre le problème une fois de plus. Mais il pourrait permettre de diminuer l’accidentologie de manière inéluctable", analyse le commissaire divisionnaire Lebon.