Une Vénézuélienne installée à La Réunion depuis deux ans évoque les troubles dans son pays.
Les tensions sont vives au Venezuela depuis plusieurs mois. L’économie du pays est touchée par la chute du cours du pétrole et le peuple est en souffrance durant l’une des pires crises économiques de son histoire.
L’opposition a remporté les élections législatives et tente de changer la direction insufflée par le président.
Les manifestations se multiplient mais la répression a déjà fait plus d’une centaine de morts.
Un référendum est organisé ce dimanche pour élire une Assemblée constituante pour améliorer la constitution du pays et refonder les institutions et la loi.
Paula est une Vénézuélienne installée à La Réunion depuis deux ans. Elle s’oppose aussi au vouloir du régime au pouvoir. Elle évoque une dictature.
"Le pays est partagé, divisé. Il y a deux camps : celui des personnes qui sont avec ce gouvernement, cette dictature. L’autre camp est bien plus de la moitié de la population, 14 millions de Vénézuéliens qui demandent la paix, la liberté et qui réclament de vivre dans un pays libre."
"Nous demandons aujourd’hui que le président Nicolas Maduro parte, quitte le gouvernement, qu’il arrête surtout de violer les droits de l’Homme, qu’il nous respecte, qu’il nous laisse manifester et nous exprimer."
"Il n’y a pas d’aliments ou de médicaments dans le pays. L’année dernière, ils faisaient la queue pendant des nuits avec les enfants dans les bras pour acheter un kilo de riz, un kilo de farine."