A cause des glissements de terrain, 25 familles de Salazie risquent d’être contraintes de quitter leurs maisons. D’importantes fissures se sont formées dans certaines cases... La municipalité de Salazie et l’État proposent aux familles du Cirque de racheter leurs maisons qui représentent un réel danger.
La mairie de Salazie et l’État ont engagé des discussions avec 25 familles car leurs maisons sont fortement exposées aux risques naturels.
À la demande de la DEAL (Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement), une étude a été réalisée par le BRGM en 2015 et elle révèle que plusieurs habitations sont clairement en danger. Par prévention, la mairie de Salazie opte pour des évacuations "temporaires" pour trouver des solutions face aux risques naturels.
Les familles savent depuis plusieurs années que le sol est mouvant à Salazie mais elles n’avaient pas forcément conscience que le Cirque de Salazie enregistre l’un des plus forts glissement de terrain au monde.
25 familles de Mare à Goyave et Mare à Poule d’Eau sont directement frappées par ces glissements de terrain... Face à ce fort risque naturel, le maire de Salazie propose de racheter les terrains aux familles concernées et de les reloger dans un lieu plus sûr, précisément à Mare à Citrons.
Marie-Hélène vit à Mare à Poule d’Eau depuis 35 ans. Et depuis une dizaine d’années, le terrain qui se situe juste derrière sa maison se soulève, ce qui provoque des fissures dans le béton... Sa fille Marie-Paule constate ces mouvements du sol, surtout après des épisodes de fortes pluies. Pour l’heure, la maison de Marie-Hélène ne présente pas un danger immédiat et par conséquent, la mairie ne propose pas de rachat dans l’immédiat.
Mais pour Yolande, le risque est bien réel. Installée à Mare à Goyave depuis toujours et elle pense que le mouvement du sol - sous sa maison - est dû au trop-plein d’eau dans la mare située au-dessus de chez elle. En cas de fortes pluies, Yolande redoute une évacuation forcée.
Par le biais du fonds Barnier, le maire de Salazie propose à une vingtaine de familles de racheter leurs maisons. La commune avance les fonds et l’Etat la rembourse ensuite.
Le choix est difficile pour les familles concernées. Il leur faut tout quitter, tout recommencer...