L’errance animale fait desormais l’objet d’un plan de lutte à La Réunion, avec 600 000 euros débloqués sur 3 ans. Un budget qui permettra, entre autres, d’augmenter le nombre de stérilisation.
Une convention cadre pour lutter contre l’errance animale. L’État s’engage à débloquer 600 000 euros sur trois ans pour stériliser et identifier les animaux errants. Un plan présenté ce vendredi après-midi par le préfet.
Beaucoup de propriétaires abandonnent leur chien ou leur chat sur les routes réunionnaises. Dominique Sorain, préfet de La Réunion souligne : "Lorsque l’on a un animal, on est responsable de son comportement, mais il faut aussi s’en occuper : le nourrir, le protéger et faire en sorte qu’il n’erre pas dans la rue ou ne finisse pas euthanasié".
Le plan prévoit également une étude de grande ampleur pour faire l’état des lieux de l’errance animale à La Réunion.
"Cela fait 20 ans environ qu’il n’y a pas eu d’étude, donc il n’y a pas de point de la situation actuelle sur l’errance animale : qui sont ces animaux, combien sont-ils... On n’en n’a aucune idée, il y a eu des énormes évolutions sociétales. Nous avons besoin d’avoir une étude fiable", revendique Hélène Rondeau, présidente du Gevec Réunion.
Les chiens errants sont un véritable fléau sur l’île. Certains sont dangereux et attaquent les citoyens, comme Pierrot Partal, un élu de Sainte-Suzanne. D’autres provoquent des accidents de la route.
Le plan de financement devrait permettre la stérilisation de 6 000 chiens sur trois ans.