Demain soir c’est le réveillon de Noël. Sur la table vous dégusterez sûrement du foie gras. Notamment le foie gras péi, qui a toujours autant de succès en cette période. L’association des Producteurs et Transformateurs Fermiers en a vendu 50 kilos cette année.
Pour cette année, tout le foie gras est déjà en bocal, dans les locaux de l’association des producteurs et des Transformateurs Fermiers (APTF). L’heure est à la préparation des dernières commandes. En effet, l’engouement pour ce produit est de plus en plus grand.
"Plus de foie gras, plus de magret, et davantage d’aiguillette aussi. Une année ils en demandent deux, l’année suivante trois ou quatre, et ils emmènent d’autres clients avec eux, donc c’est pour ça que nous sommes vraiment en rupture de stock", explique Marie-Michelle Fatol, présidente de l’association.
Pour cette production locale, les associations rassemblent autour d’elles une dizaine d’adhérents ; Josette Permalnaïk en fait partie. Pour un bon foie gras, il faut compter quelques mois.
"On élève les canards pendant trois mois. Et ensuite, pendant quinze jours, on les gave, matin et soir, pour obtenir des bons foies de 400 à 500 grammes".
La journée portes ouvertes organisée ce vendredi à Trois-Bassins permet d’écouler le reste de la production. Fabienne est une fidèle cliente et pour elle, c’est les produits péi avant tout, même s’il faut payer un peu plus cher.
"On ne voit pas comment c’est fait, mais on sait ce qu’on mange. Quand ce sont des produits industriels, il y a de tout et n’importe quoi. Il vaut mieux acheter un produit de qualité, que quelque chose à moindre coût et pas manger quelque chose de bon".