C’est une véritable décharge sauvage qui s’étend sur plus de 500 mètres au Port, au niveau de la partie non goudronnée de la rue Antonin Artaud.
À première vue, l’on pourrait se croire en plein dans une décharge. Et pourtant, nous nous trouvons dans la rue Antonin Artaud au Port. Là, les déchets s’étalent sur plus de 700 mètres.
Un WC, un évier, des frigos ou encore du béton, et même de l’enrobé... On y trouve de tout.
Ceux qui passent par ce chemin, sur la partie non goudronnée, déplorent ce dépôt sauvage.
"C’est désolant de voir une aussi belle île avec des déchets disséminés un peu partout. Des machines à laver, des gravats...Ça doit être des petites entreprises qui jettent leurs déchets ici".
Ces incivilités se feraient la nuit. Jérôme est camionneur : il passe dans le coin tous les jours. "Quasiment tous les soirs, les gens viennent jeter un nouveau tas de déblais. Mi comprend pas comment les gens vivent comme ça, surtout en 2016, que na plein de déchèteries, que néna tout ce qu’il faut pour pouvoir jeter ça. Lé pas possible, lé insupportable".
À quelques centaines de mètres se trouve une déchèterie. Où on peut venir y déposer gratuitement ses déchets. C’est souvent le tri imposé qui pousserait les particuliers et les entreprises à agir de la sorte sur la voie publique. Pour arrêter ces agissements, certains ne voient que la sanction.
"Faut verbaliser pour de vrai. Et ne pas mettre un panneau pour dire attention, sous peine d’amende. Un panneau i verbalise li. Faut que les forces de l’ordre soit présent un peu plus souvent".
C’est le Conseil départemental qui est le propriétaire du terrain. Il y a un mois, il lance une consultation pour inviter les entreprises à se positionner pour effectuer le nettoyage. Mais aucune d’entre elles ne se manifeste. Une seconde consultation a été lancée la semaine dernière. Une fois propre, la collectivité envisage d’installer de gros déchets qui empêcherait le nouveau dépôts de déchets sauvages.