Lancé en novembre, le Moi(s) sans tabac, sera poursuivi durant le mois de décembre pour ceux qui s’inscrivent d’ici à demain.
Le Moi(s) sans tabac a commencé le 1er novembre, l’heure est donc au bilan. Quel impact à La Réunion ? Éléments de réponse avec Charlotte Beaurain, coordinatrice de prévention au sein de l’association SAOME (Santé Addictions Outre Mer).
"C’est tout nouveau, je pense que les chiffres ont parlé, on a plus de 1 800 fumeurs Réunionnais qui ont décidé de se lancer le défi pour arrêter au moins pendant un mois de fumer. Il y a eu une très belle dynamique à La Réunion sur ce dispositif."
"Le premier mois est le plus difficile à décrocher. Si on arrive à maintenir un sevrage pendant un mois, on peut plus facilement continuer."
"La rechute fait partie de la guérison. Plusieurs fumeurs ont arrêté de fumer toute l’année mais l’esprit collectif et challenge fait que la cohésion est beaucoup plus forte, peut-être qu’il y aura moins de rechutes qu’en dehors."
"Dans les professionnels qui se sont impliqués, il y a les associations, différents services médicaux-sociaux. Il y’a plus de 250 pharmacies qui ont décidé de s’investir en proposant des consultations tabacologiques et une délivrance gratuites de substances nicotiniques pour certains publics."
"On a une belle mobilisation au niveau des professionnels au mois de novembre. Et elle va continuer pour le mois de décembre pour ceux qui s’inscrivent aujourd’hui et demain."
"Plus on commencera tôt, plus on fera passer de nouveaux messages, plus on fera en sorte qu’ils développent de bons comportements plus tard. Les élèves des écoles élémentaires sont informés des risques. Ils ne sont pas consommateurs, mais ont beaucoup de connaissance. Nous faisons des interventions pour éviter la première consommation."
"Chez les collégiens, certains sont déjà consommateurs, il y a un certain nombre qui a besoin d’une information."