À Sainte-Suzanne, des animations ont été organisées pour apprendre aux enfants l’étendue de leurs droits.
Des animations ont eu lieu en début de semaine pour sensibiliser les marmailles de La Réunion sur leurs droits.
"Dès maintenant, dans l’enfance, on apprend à bien se tenir. Même si plus tard, ils n’ont pas de travail ou que c’est difficile, au moins on leur aura inculqué ces moments-là", explique André Ano Alagama, coordinateur du service animation et projet proximité pour la mairie de Sainte-Suzanne.
Cette convention est un texte constitué de 54 articles. Elle a été adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989. Elle affirme qu’"un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger mais que c’est une personne qui a le droit d’être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l’endroit du monde où il est né".
Dans cette convention, il est aussi souligné qu’une enfant a le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer. "Elle a été ratifiée par 191 pays sur 193. Seuls la Somalie et les États Unis ont refusé de s’engager".
Malgré l’existence de ce texte, il reste beaucoup à faire pour faire des droits des enfants une réalité. "Promouvoir les droits des enfants, c’est tout d’abord créer les conditions sociales, économiques et culturelles afin que tous puissent y accéder. C’est à ce prix que les droits de l’enfant seront véritablement respectés".
La Journée internationale des Droits de l’Enfant vise à protéger les jeunes générations tout en dénonçant les injustices.