Un capitaine et un matelot employés par le Grand Bleu ont cessé le travail. Ils réclament un salaire à la hauteur de leurs compétences.
Depuis trois semaines, deux employés du Grand Bleu sont en grève. Il s’agit d’un capitaine et d’un matelot qui demandent une revalorisation salariale.
"Ça a des conséquences sur les réservations qu’on a en ce moment et les clients qui souhaitent réserver ailleurs que chez nous, du coup", explique une hôtesse d’accueil.
Les conséquences de ce mouvement social dans l’entreprise : deux bateaux restent à quai. Des sorties en mer pour aller voir des dauphins sont annulés.
Un seul des trois bateaux assure les visites. Les touristes prennent leur mal en patience. "Je trouve ça normal, c’est pas forcément un travail facile", déclare un client.
"Les salaires sont à 900 euros en-dessous du salaire des marins, donc nous demandons à notre direction de bien vouloir s’aligner et à remonter cette différence au même titre que tous les bateaux de transport de passagers", demande Bruno Jallet, l’un des grévistes.
Olivier Del Vecchio, directeur et président de "Croisières et découvertes" affirme : "Les salariés se servent des médias pour diffuser des informations totalement fausses et diffamatoires (...) Le conflit ne peut se régler par médias interposés."
Les deux grévistes assurent qu’en cas de liquidation judiciaire de l’entreprise si le manque à gagner devient trop important, les salariés se regrouperaient alors en coopérative pour reprendre les rênes de l’entreprise.