Hier, le président du Conseil régional - Didier Robert - a reçu le Père Pedro à l’Hôtel de Région Pierre Lagourgue.
Cet entretien d’une heure a permis de "faire un point d’étape sur le partenariat tissé entre la collectivité etl’association humanitaire AKAMASOA créée par le Père Pedro".
Pour le président de la Région Réunion Didier Robert : "La clé du développement des territoires est incontestablement l’éducation". C’est tout le sens de l’engagement de La Réunion pour marquer sa solidarité et participer à donner accès aux enfants en situation d’extrême
pauvreté à Madagascar à l’éducation.
Didier Robert a donc réaffirmé au Père Pedro sa conviction : "L’action de coopération régionale de La Région Réunion pourra aboutir à un rapprochement entre nos îles à travers le développement économique certes mais avec la nécessaire solidarité à l’égard des populations les plus défavorisées des pays de la zone".
- la construction d’une école pour accueillir 500 enfants,
- la construction, d’un bâtiment polyvalent pour les activités extra-scolaires (répétitions de danses, chants, …) servant aussi d’abri à la population lors des fortes intempéries,
- la création d’un complexe sportif pour la pratique du sport, ouvert à la population pour la pratique du sport dans de bonnes conditions.
Lors de cette rencontre organisée jeudi 3 novembre, la participation du père Pedro au prochain Festival Liberté Métisse, (du 16 au 18 décembre) a également été évoquée.
"L’homme engagé auprès des plus pauvres et qui incarne naturellement les valeurs d’humanité et de solidarité sera en effet invité à porter un message lors d’une conférence publique. Le Festival qui commémore à la fois l’abolition de l’esclavage et le vivre ensemble représente en effet une belle opportunité de valoriser la cohésion entre nos île".
Pour rappel : Le Père Pedro a fondé en mai 1989 AKAMASOA (« les bons amis » en malgache), qui a été reconnue d’utilité publique en février 2004, et dont l’objectif est de contribuer à la réinsertion économique et sociale des familles les plus pauvres d’Antananarivo, regroupées dans treize villages à 8 km d’Antananarivo.