Exercice GIGN à Saint-Paul : une soixantaine d’hommes sur le terrain

Les militaires en plein exercice à Saint-Paul
Ce véhicule blindé de la gendarmerie n’hésite pas à défoncer les barricades mises en place par les manifestants. Il arrive en renfort sur les lieux de la manifestation, en protection d’un gendarme blessé, qui se trouve au sol. Il a été touché par les tirs d’un tireur embusqué. Le militaire est rapidement mis à l’abri.

"Nous allons faire travailler, d’une part, l’escadron. C’est-à-dire les pelotons de marche, sur une mission de maintien de l’ordre public. Nous allons ensuite faire intervenir des unités un peu plus spécialisées, à savoir le peloton d’intervention", indique le capitaine Éric Pages, commandant de l’escadron de gendarmerie mobile de Marmande.

Après avoir repoussé les tireurs plus loin, il faut procéder à leur interpellation. Le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) prend le relais. Les individus se sont retranchés dans un bâtiment. L’un d’entre eux est abattu.

"Nous faisons un exercice entre l’antenne GIGN et les escadrons"
Ce genre d’exercice est essentiel. "La gendarmerie de La Réunion bénéficie de renforts de gendarmes mobiles, en l’occurrence, six pelotons. Nous venons d’accueillir un nouveau détachement. À cette occasion, nous faisons un exercice entre l’antenne GIGN et les escadrons. Pour se coordonner et se préparer en cas de trouble majeur sur l’île", poursuit lieutenant colonel Alexandre Perruche, chef du bureau Opération Emploi au Commandement de la Gendarmerie de La Réunion.

Une fois les individus maîtrisés, l’exercice est terminé. Les actions des militaires sur le terrain sont passées au peigne fin. Quelques points sont corrigés dans la foulée.

Ces exercices sont régulièrement répétés tout au long de l’année afin que les équipes puissent être opérationnelles sur le terrain, en cas de besoin.