Les salariés du Grand Bleu - entreprise "Croisières et Découvertes"- étaient en grève lors de la fête nationale. Malgré une rencontre entre le Bruno Jallet et le directeur Arnaud Marques, le personnel poursuivent leur mouvement de grève ce vendredi.
Hier matin, les salariés du Grand Bleu se sont regroupés pour un mouvement de grève.
Les personnels du Grand Bleu en grève
Ce rassemblement matinal qui a eu lieu à 8 heures est à marquer d’une pierre blanche. Il s’agit du premier mouvement de grève depuis la création de l’entreprise "Croisières et Découvertes", plus communément appelée "Grand Bleu". Si la journée du 14 juillet est un symbole de liberté, les grévistes ont manifesté leur droit.
Une vingtaine d’employés - personnel embarqué et administratif - étaient réunis à Saint-Gilles-Les-Bains. Portés par le syndicat Union Régional (UR) 974, ils avaient plusieurs revendications à mettre en lumière : amélioration du salaire (jugé trop bas), les primes, le 13e mois, leur statut de salarié, leurs conditions de travail…
Des revendications portées de vives voix
Suite à cette journée chamboulée, Bruno Jallet, le capitaine et délégué du personnel et délégué syndical UR 974 a rencontré le directeur de la société Arnaud Marques.
Bruno Jallet et Arnaud Marques se sont expliqués sur les revendications. Le directeur de cette société touristique s’est vu dans l’incapacité de prendre des décisions en l’absence du président Olivier Del Vecchio, actuellement en métropole.
Une grève incomprise par le directeur et le président de "Croisières et Découvertes". Il semblerait que le personnel et leurs supérieurs s’étaient mis d’accord pour le report des négociations en septembre.
Pour le Grand Bleu, les deux jours de grève sont synonymes d’une grande perte financière. Plusieurs bateaux sont restés à quai hier et aujourd’hui. Les touristes ont dû annuler leur programme.
L’échange entre Bruno Jallet et Arnaud Marques n’a pas porté ses fruits puisque les employés poursuivent leur mouvement de grève aujourd’hui.