Suite à des inondations et des coulées de boue à l’Étang-Salé, le gouvernement a reconnu l’état de catastrophe naturelle dans la commune. Les administrés sinistrés peuvent espérer un dédommagement.
Les faits remontent au 25 février dernier. Inondations et coulées de boue ravagent la commune de l’Étang-Salé. Une reconnaissance de l’État en tant que catastrophe naturelle avait été demandée en mars et a été reconnue hier. Les administrés sinistrés espèrent être dédommagés rapidement.
Retour sur les faits : Le 25 février dernier, la commune de l’Étang-Salé se retrouve sous les eaux suite aux fortes pluies qui se sont abattues sur l’île. Des routes et des maisons se retrouvent inondées. Un épisode pluvieux pour lequel Jean-Claude Lacouture, le maire de l’Étang-Salé demande la reconnaissance de l’État de catastrophe naturelle. Le but serait de dédommager les habitants des pertes occasionnées.
Hier, l’état de catastrophe naturelle a été reconnu. La préfecture de La Réunion a annoncé que l’arrêté interministériel du 26 mai 2016 portant sur la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle au titre des inondations par débordements de cours d’eau et coulées de boues survenues le 25 février 2016 pour la commune de l’Étang-Salé est paru au Journal Officiel du 10 juillet 2016.
Les sinistrés dédommagés
Parmi la population touchée : des agriculteurs et une quinzaine de riverains. Ce décret permet aux administrés sinistrés d’espérer un éventuel remboursement. Le dédommagement n’est possible uniquement si l’assurance a été souscrite.
Un agriculteur et deux riverains se sont confiés au micro d’Antenne Réunion. L’agriculteur ne se verra pas dédommager les pertes causées par la catastrophe naturelle. L’homme n’avait pas souscrit l’assurance avant d’entreprendre les démarches : "J’ai perdu des haricots, des aubergines… Tout a été dévasté […] je ne peux pas me faire rembourser, je ne suis pas assuré".
Les riverains quant à eux comptent bien se faire rembourser
"Je suis bien contente de savoir que cela a été mis en oeuvre", déclare une riveraine.
"J’ai perdu la plupart de mes meubles. Ma femme a commencé à faire les démarches. J’espère que ça va marcher, sinon on sera obligé de tout racheter", confie un habitant.
Des riverains qui espèrent un remboursement, suite à leurs démarches.
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