Pour la première épreuve du Baccalauréat 2016, les vérifications sont réalisées minutieusement pour éviter tout type de fraude. Un brouilleur d’ondes est passé dans les salles de classe pour s’assurer que personne n’a de téléphone portable sur lui.
Dispositif anti-fraude mis en place pour les épreuves du Baccalauréat 2016. À La Réunion, les vérifications sont les mêmes. Les surveillants passent même un brouilleur d’ondes pour empêcher l’utilisation de smartphones durant
Velayoudom Marimoutou, recteur de l’Académie de La Réunion explique cette nécessité :"Il y a un dispositif anti-fraude qui consiste à vérifier que les élèves n’ont pas d’anti-sèche et de téléphones portables."
"L’important est que chaque élève se trouve dans la même situation que son voisin. La fraude est interdite et pour moi, ce sera tolérance zéro."
Pascal Hardy, proviseur-adjoint du lycée Leconte de Lisle explique :" Nos élèves sont informés et coutimiers du fait. Ils savent qu’ils n’ont pas le droit d’avoir sur eux de téléphones et d’objets connectés. Aujourd’hui, avec le Bac, on reproduit ce que l’on fait toute l’année pour éviter les procédures de fraude avec les téléphones qui sont faciles à utiliser tous les jours."
"On leur demande d’avoir les téléphones portables physiquement coupés et rangés pas sur eux mais dans leur sac rangé à l’avant. Certains ont tendance à l’oublier dans leur poche, ce qui est problématique lorsqu’il y a suspicion de fraude détectée. Il n’y a aucun document annexe autorisé, il faut uniquement avoir de quoi écrire."
"Si les calculettes sont autorisées, c’est écrit clairement sur le sujet."
"Ils ont le droit d’aller aux toilettes sous surveillance des professeurs au bout de la première heure. Pendant la première heure de retard, avec motif légitime, les élèves sont accueillis dans une salle particulière et peuvent récupérer le temps perdu à la fin de l’épreuve."