Alors que le secteur d’activité est actuellement tirraillé dans un conflit social qui oppose syndicats et patronat, Antenne Réunion fait le tour des dernières négociations dans le BTP est leur issue.
Sur les 5 dernières années plus souvent que non, les discussions entre les syndicats et le patronat se sont terminées sur un accord sans passer par les grèves.
En 2012, les syndicats demandent initialement 3%, les patrons restent à 1%. L’accord sera signé pour 2,4% (l’inflation était de 2,5%).
L’année suivante, les syndicats réclament 4,16%, le patronat accorde initialement 0,4%. Les employés obtiennent 1,6%, l’inflation cette année est de 0,8%.
En 2014, et finissent avec 1,6%. La même augmentation pour l’année 2014. En 2015, ils réclament 3% mais signent finalement pour 1,13%.
Depuis 2010, ce n’est que depuis l’année que l’intersyndicale a dû avoir recours à la grève. En 2015, le BTP s’est mis en grève un seul et unique jour. Le préfet de La Réunion est entré dans les négociations en promettant l’application du Plan logement Outre-Mer (promesse de construire 4 000 logements et d’en rénover 1 000 entre 2015 et 2020.
Cette année, la grève du BTP dure depuis maintenant déjà 6 jours. Les demandes initiales de l’intersyndicale est de 3% contre les 0% d’augmentation proposés par le patronat.
Après une médiation en fin de semaine dernière, le patronat est passé à 0,4%. Puis lundi, à 0,8% et maintenant à 1% (avec 1,07% de mutuelle) : mais depuis, la Fédération réunionnaise du BTP (FRBTP) refuse de reprendre les discussions si ce n’est pour signer l’accord.
Lors d’une médiation à la préfecture mardi soir, l’intersyndicale avait vu ses revendications à la baisse : de 3% à 2,9%.
