De nouveaux éléments après les coups de feu tirés au Port jeudi soir. Selon nos informations, l’auteur présumé répondait à des tirs et à des menaces adressées quelques jours plus tôt à l’un de ses proches. Il s’est rendu aux forces de l’ordre cet après-midi, tout comme son complice. L’homme pris pour cible mardi soir a accepté de témoigner.
Originaire du Port, le jeune homme pris pour cible mardi soir dans la commune a accepté de témoigner.
Il affirme être la cible d’un clan portois depuis un an. "Mardi soir, il y a un groupe de vingt personnes qui est venu sur le rond-point Titan en voitures, en motos... Ils étaient armés, j’ai été obligé de me réfugier chez une dame" explique le jeune homme. Il affirme également que des coups de feu ont été tirés en sa direction mardi 23 février.
Et c’est suite à cette première fusillade que des coups de feu ont de nouveau retenti dans la ville du Port, jeudi dernier. Cette fois-ci, deux hommes ont pris pour cibles un groupe d’individus. Ils auraient commis cet acte pour défendre l’homme qui s’est confié - sous couvert d’anonymat - sur Antenne Réunion.
Plusieurs témoins affirment avoir entendu les coups de feu tirés mardi soir au niveau du rond-point Titan. C’est donc un règlement de comptes qui s’est déroulé en deux actes la semaine dernière au Port.
Le tireur présumé s’est rendu, son complice également
Selon l’homme qui a accepté de témoigner sur Antenne Réunion, la fusillade de jeudi soir aurait éclaté alors que le tireur présumé tentait de "calmer le jeu". Il aurait voulu se défendre. Cet associatif - connu au Port -a posté sur sa page Facebook un message dans lequel il explique son geste. "Je tiens à m’excuser auprès de toutes les personnes qui ont toujours cru en moi. J’ai toujours lutté pour les jeunes des cités pour qu’ils avancent. Aujourd’hui j’ai craqué, je suis un simple être humain".
Cet homme s’est rendu ce lundi au commissariat Malartic. Il a ensuite été transféré dans les locaux du commissariat du Port.
Au Port, certains habitants interrogés sont excédés. Ils sont convaincus que ces règlements de comptes se termineront pas un mort.