Le marché des croisières se développe à La Réunion. La compagnie italienne Costa a décidé d’augmenter les départs.
Le Costa Neo Romantica, est un important navire, pouvant embarquer jusqu’à 1 500 passagers.
Marie-Claire a embarqué avec son époux. Le couple a déboursé 2 500 euros pour fêter comme il se doit leur 25 ans de mariage. Mais tout ne se déroule pas comme prévu.
"En neuf ans, j’ai toujours eu des cabines avec hublot et un grand lit. Mais cette fois, nous avons eu deux petits lits. Nous sommes séparés pour dormir, donc ça ne me convient pas !" fulmine-t-elle.
Malgré ces critiques, le Costa Neo Romantica reste une véritable île flottante. Selon les professionnels du tourisme, les Réunionnais sont aujourd’hui demandeurs de ces croisières. Et le prix ne serait pas un problème.
"C’est vrai que, pendant des années, ces voyages étaient inaccessibles pour la clientèle locale alors que c’est faux. Au contraire, il y a des prix très intéressants. Cela nous permet de rêver, et d’être un peu les ambassadeurs de notre île" souligne Azeddine Bouali, président de la Fédération réunionnaise des Offices de tourisme de La Réunion.
11 croisières sur un an. Cela représente 18 850 passagers à accueillir à la gare maritime du port Est. Mais des améliorations sont encore nécessaire afin de leur offrir un service satisfaisant.
"Il y a une nécessité d’avoir une qualité d’accueil importante pour des clients qui viennent et qui restent une journée et demie" estime Georges Azouze. Le président de Costa Croisières France de poursuivre. "Les croisières connaissent un succès sans précédent, avec un engouement de la clientèle française qui ne se dément pas. Près de 600 000 passagers français ont choisi la croisière en 2014, un chiffre en progression de 13,7%. Ce dynamisme se confirme avec des retombées économiques pour le marché français toujours plus importantes".
Un avis partagé par Pascal Viroleau, directeur des Îles Vanille : "C’est vrai que, sur La Réunion, il reste un certain nombre d’efforts à faire. Nous aurons bientôt les conclusions d’une étude lancée par l’Île de La Réunion Tourisme. Le but est de connaître les retombées directes et indirectes du secteur de la croisière à La Réunion".
Si le prix du billet peut être aborder, les extras une fois à bord peuvent faire gonfler la facture de la croisière à l’arrivée.