La France est en guerre contre Daesh, affirme le Président François Hollande. Suite aux attentats et l’annonce d’un long combat contre les jihadistes, faut-il rétablir le service militaire.
Suite aux récents attentats qui ont frappé Paris le 13 novembre dernier, une hausse de l’engagement des citoyens chez les gendarmes et les militaires est notée partout en France.
D’ailleurs, la date limite d’inscription pour devenir sous-officier de gendarmerie a été repoussée.
Menace terroriste : faut-il rétablir le service militaire ?
La question du retour du service militaire surgit suite aux attentats mais aussi aux déclarations du président de la République et du Premier ministre qui affirment que la France est maintenant en guerre contre Daesh. Manuel Valls a concédé que ce combat risquait de durer de longues années.
D’ailleurs, François Hollande a annoncé une hausse des effectifs de policiers et de gendarmes notamment pour les 3 prochaines années
Aujourd’hui, une journée dédiée
Depuis que le service militaire n’est plus obligatoire, il existe une opération sur une journée destinée aux jeunes. La Journée défense et citoyenneté (JDC), qui s’appelait avant la Journée d’appel de préparation à la défense (JAPD). Le but est de sensibiliser les jeunes aux questions de défense du pays et pour renforcer le lien entre l’armée et la nation.
Cette journée est une occasion de découvrir les différents métiers de l’armée (exemple : technicien, soldat, cantinier, pilote, marin, conducteur de char, etc.), les différentes préparations militaires, la réserve militaire, la Formation militaire initiale du réserviste (FMIR), etc.
Le retour du service militaire expérimenté
Lors de sa conférence de presse à l’Elysée le 5 février dernier, le président de la République a déjà annoncé la création de trois centres. Ces centres seront placés à Montigny-lès-Metz (Moselle), à Brétigny-sur-Orge (Essonne) et une autre dans le Sud-Ouest ou dans le Sud de la France.
L’objectif du SMA est de "redonner une seconde chance à un public éloigné de l’emploi", a déclaré George Pau-Langevin, la ministre des Outre-mer.