Le chantier de la Nouvelle Route du Littoral a pour obligation de prévenir un maximum ses impacts sur l’environnement et donc, les mammifères marins. Et pour mener à bien cette mission de protection : plus de 80 millions d’euros sont prévus par la Région pour prendre en compte l’impact environnemental. Les mammifères marins sont donc observés de près (survol en ULM..) mais aussi "écoutés".
Des mesures de protection spécifiques
Le chantier de la Nouvelle Route du Littoral doit impérativement être respectueux de l’environnement. Et toutes les entreprises qui sont investies sur ce chantier doivent donc se plier à de nombreuses règles pour préserver l’environnement et les mammifères marins.
La Région - avec le concours d’experts et d’acteurs de l’environnement (associations, institutions...) - a pour mission d’être vigilante quant au respect de l’environnement dans la réalisation de ce chantier. En ce qui concerne précisément les nuisances sonores qui pourraient nuire aux mammifères marins, un arrêté préfectoral a été publié afin de protéger les cétacés.
Une fois encore, toutes les entreprises qui travaillent au quotidien sur le chantier de la Nouvelle Route du Littoral doivent respecter l’environnement.
Une reconnaissance visuelle du site est donc nécessaire tous les jours - via des survols de la zone en ULM - et si des dauphins ou baleines sont repérés dans un rayon de 750 mètres par rapport au chantier, les travaux doivent immédiatement être stoppés.
Des reconnaissances auditives sont également régulièrement réalisées afin de repérer les cétacés à bonne distance. Mais pour cela, des experts doivent prendre le large - en bateau - et réaliser des relevés acoustiques. Une fois par semaine, des spécialistes assurent ce travail et en cas de grosse intervention sur le chantier de la NRL, ils peuvent également été appelés à intervenir.
Ce lundi matin, une opération de minage a été orchestrée afin de fissurer une dalle basaltique. L’explosion nécessaire à cette intervention a donc été précédée de l’intervention des experts afin qu’ils détectent la présence des cétacés et qu’ils puissent ainsi les écarter du chantier en utilisant des ultrasons.
Afin de réaliser l’explosion prévue ce matin, les professionnels ont donc attendu qu’un banc de dauphins se déplace. Les travaux ont démarré avec 45 minutes de retard environ mais ce délai était nécessaire pour préserver les mammifères marins présents.
Plus de 80 millions d’euros sont prévues pour prendre en compte l’impact environnemental dans le cadre du chantier de la NRL.
Rien ne doit être laissé au hasard dans le cadre de la préservation de l’environnement. L’adaptation des méthodes de travaux est un passage obligé et ce, avec niveau de bruit maximum imposé.