L’usine de préfabrication d’éléments de la Nouvelle Route du Littoral et sa centrale à béton sont à l’arrêt ce lundi. Ces structures sont installées au Port depuis le début de l’année 2015. Le groupement d’entreprises a obtenu des services de l’Etat l’autorisation préfectorale nécessaire pour s’installer mais au mois d’août dernier, la municipalité a modifié son Plan Local d’Urbanisme. Vendredi dernier, un arrêté municipal a été publié afin de demander la suspension de l’activité en raison d’un manque de permis de construire.
L’usine de préfabrication d’éléments de la Nouvelle Route du Littoral et sa centrale à béton à l’arrêt
Située au Port - dans la Zac Saint-Laurent -, l’usine de préfabrication d’éléments nécessaires à la réalisation de la Nouvelle Route du Littoral est vide. Idem pour la centrale à béton.
Ce lundi 28 septembre, les ouvriers qui travaillent au quotidien sur ce site n’ont pas pu prendre leurs fonctions.
Au mois d’août dernier, la ville du Port a changé son Plan Local d’Urbanisme (PLU) dans la ZAC Saint-Laurent au Port. Vendredi 25 septembre, un arrêté municipal a été publié afin de demander la suspension de l’activité en raison d’un manque de permis de construire.
Conséquence : l’usine de préfabrication d’éléments de la Nouvelle Route du Littoral est aujourd’hui vide car le groupement d’entreprises - qui obtenu l’autorisation préfectorale pour installer ce chantier - doit maintenant obtenir un permis de construire.
Le PLU rend possible l’installation de chantiers sur le terrain en question et "l’entreprise a déposé son permis de construire la semaine dernière pour régulariser la situation".
Depuis ce matin, les dizaines de salariés qui travaillent sur le site sont au chômage technique. Une réunion est prévue jeudi 1 octobre entre la municipalité du Port et les différentes entreprises concernées. Le maire du Port devrait s’exprimer suite à cette rencontre.
Mais pour ne pas ralentir l’avancée du chantier de la NRL, le groupement d’entreprises et son client - la Région Réunion - ont décidé d’attaquer la mise en demeure de suspendre l’activité. "L’entreprise a décidé d’engager un référé contre cet arrêté interruptif. La Région - en tant que maître d’ouvrage - suivra l’entreprise dans cette direction et nous attendons d’avoir la décision du juge administratif pour savoir où nous en sommes" explique Dominique Fournel, 11e vice-président du conseil régional et délégué à la Nouvelle route du littoral.