Bruno Sieja, directeur de l’observatoire de l’air, se veut rassurant alors qu’un important nuage de gaz s’échappe de la faille créée par l’éruption volcanique.
Bruno Sieja, directeur de l’observatoire de l’air, intervient en direct dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion, pour évoquer les conséquences de l’éruption volcanique.
Depuis maintenant 8 jours, le Volcan crache de la lave mais du gaz s’échappe aussi de la faille active.
Le directeur de l’observatoire de l’air, Bruno Sieja : "Les concentrations sont relativement faibles. On a dépassé les 300 microgrammes par mètre cube au Maïdo, les 100 microgrammes par mètre cube à Bourg Murat. On est en dessous du seuil d’alerte (500 mg/m3). On est en dessous de du niveau de l’éruption du mois de mai."
L’expert continue : "Il y a une signature sur la qualité de l’air mais elle reste faible."
Bruno Sieja précise : "Nous surveillons les fines particules en suspension qui ne réagissent pas."
Le directeur de l’observatoire de l’air ajoute : "Pourquoi ces faibles concentrations ? C’est dû aux conditions météorologiques. Le temps est nuageux, il pleut, il y a du vent. Ces conditions sont favorables pour éviter un épisode de pollution exceptionnel comme on a pu enregistrer au mois de mai."
Bruno Sieja rappelle que ces nuages peuvent aller jusqu’à concerner l’ensemble de l’île : "En 2007, l’éruption a montré que la concentration pouvait être importante de Saint-Pierre au Port. Pour l’instant, on reste dans un phénomène de faible ampleur en terme de qualité de l’air."
Quant aux conséquences de l’émanation de ce gaz, il détaille : "Le dioxyde de soufre est un irritant pulmonaire qui meut avoir un effet sur les personnes asthmatiques, les personnes âgées, les enfants lors de concentration plus importante. Il faut quand même les prendre en précaution."