À l’occasion de la 2e Journée des Associations, 300 représentants se sont réunis ce jeudi à Saint-Denis.
Tony et Anthony travaillent depuis plusieurs années au sein de Slamlakour. Pour eux, difficile de considérer l’association comme une entreprise.
"Voir la motivation des personnes, l’envie qu’elles ont d’apprendre que ce soit dans l’illettrisme ou peu importe. C’est ce sentiment de former un groupe, une famille. On est là, on bosse ensemble, il y a un grand dynamisme", explique Anthony Leger, salarié de l’association Slamlakour.
"J’aime bien ce lien entre l’association et une entreprise, car, comme une entreprise, il faut rendre des comptes, etc. Mais il y a aussi le côté sympathique de la chose où tout le monde se connaît et se fréquente. Il n’y pas chacun fait son travail de son côté", illustre Tony, autre salarié de l’association Slamlakour.
Les associations réunionnaises représentent 25 % des entreprises locales, 18 000 emplois, 130 000 bénévoles. Aujourd’hui, à l’occasion de la deuxième édition de la Journée des Associations, 300 représentants se sont rassemblés pour aborder l’aspect financier.
"Cette Journée des Associations n’existait pas à La Réunion. La première édition a eu lieu en 2014. Il s’agissait pour nous de créer un espace où on pouvait enfin parler aux dirigeants d’association comme on parle à un chef d’entreprise. Et puis également démocratiser des sujets tels que la comptabilité ou la fiscalité", indique Marcelino Burel, président du Conseil régional de l’ordre des experts-comptables (Croec) de La Réunion.
