L’association Globice rappelle les règles à suivre lors de l’observation des dauphins à bec, déplorant que de nombreux bateaux arrivent vite sur les groupes pour tenter d’obtenir leur réaction.
Dans un communiqué, l’association Globice souligne les règles importantes à respecter lors de l’observation des dauphins :
Beaucoup d’usagers de la mer, faute de baleines, se sont donc tournés vers l’observation des dauphins et tout particulièrement des dauphins long becs, présents au large de Saint-Gilles quasiment tous les matins.
Beaucoup de personnes pensent que ces animaux sont particulièrement joueurs et apprécient de jouer à l’étrave des bateaux. Du coup, ils accélèrent en approchant des groupes afin de susciter leur réaction et de pouvoir les observer au plus près.
Or, les dauphins long becs ont un cycle journalier très marqué : ils chassent la nuit au large de notre île et se rapprochent des côtes le matin pour se reposer et pour socialiser.
Si parfois ils vont venir jouer à l’étrave des bateaux, la plupart du temps, l’arrivée trop rapide de bateaux qui leur coupent la route ou scindent les groupes en deux provoque une gêne importante et on observe des animaux désorientés qui ne savent plus quelle direction adopter pour obtenir un peu de tranquillité.
Rappelons que les principes généraux de la charte d’approche des baleines s’appliquent à l’observation des dauphins, la différence majeure étant la distance d’approche qui peut être réduite de 100 m à 40 m mais en conservant les principes d’une approche douce et progressive, laissant le temps aux animaux de s’habituer à l’embarcation.
Moins de baleines à bosse près de l’île cette année
Depuis le début de la saison 2015, les baleines à bosse ont été beaucoup moins nombreuses que les années précédentes ; ce phénomène qui s’observe également à Madagascar et à Mayotte n’a pour l’instant pas d’explication définitive.
Une des hypothèses pourrait être le phénomène El Niño, particulièrement intense cette année, qui pourrait provoquer des modifications des courants sous-marins et des températures de surface de l’Océan ; des études seront nécessaires afin de confirmer cette hypothèse.