La décision du tribunal administratif de Saint-Denis est tombée ce vendredi. Il se déclare incompétent et rejette la requête déposée par Thierry Gazzo, pêcheur professionnel, contre le comité régional des pêches maritimes et des élevages marins.
"Le juge a donné sa décision, je ne la conteste pas. En revanche, je continue sur la pertinence à diviser par quatre le nombre d’hameçons pour la technique de pêche utilisée", a déclaré Thierry Gazzo. Le pêcheur professionnel contestait le mode d’attribution des marchés concernant la mise en place de palangre horizontale de fond, dans le cadre du programme Cap Requin 2.
C’est la raison pour laquelle il avait déposé auprès du tribunal administratif de Saint-Denis une requête contre le comité régional des pêches maritimes et des élevages marins. (CRPMEM).
Mais ce vendredi 3 juillet, le tribunal administratif a rendu sa décision. Il s’est déclaré incompétent, rejetant du même coup la requête déposée par le pêcheur professionnel Thierry Gazzo.
En raison de cette contestation, le comité régional des pêches maritimes et des élevages marins avait envisagé la suspension d’une partie du programme expérimental Cap Requin 2, dans l’attente de l’ordonnance du juge des référés.
"Le Préfet de La Réunion partage cette approche du CRPEM et renouvelle son attachement à la plus totale transparence dans la mise en œuvre des différentes mesures de réduction du risque requin. Toutefois, le bien-fondé du programme expérimental Cap Requin 2, décidé par le partenariat local lors de la réunion du comité réunionnais de réduction du risque requin (C4R) du 12 février 2015, n’est en aucune manière remis en cause", expliquait hier la préfecture dans un communiqué.
Pour rappel, Cap Requin 2 est un projet expérimental financé par l’Etat, le Conseil régional et 5 communes de l’Ouest de La Réunion.