L’enquête publique dans l’étude sur la carrière de Bois Blanc s’achève ce lundi. Les opposants comme les soutiens au projet viennent apporter leur contribution.
Le projet de la carrière de Bois Blanc divise. Alors que certains acteurs économiques demandent le démarrage de l’exploitation, des habitants de l’Étang-Salé, des Avirons et de Saint-Leu ont créé un collectif "Touch’ pas nout’ roche" demandant plus de réflexion.
Dans le cadre de l’étude sur la possible ouverture d’une carrière à Bois Blanc, une enquête publique est menée. Elle s’achève aujourd’hui.
Depuis ce matin, les anti-carrière de Bois Blanc sont dans les mairies des trois communes à apporter leur contribution signée.
À la mi-journée, Thierry Robert, député-maire de Saint-Leu, avait aussi fait le déplacement dans sa commune.
C’est d’ailleurs là qu’une délégation d’une quarantaine de transporteurs dont Jean-Bernard Caroupaye sont allés signer leur contribution à l’enquête publique.
La mairie de Saint-Leu, l’un des 3 lieux où les registres étaient disponibles au public était bondée et il aura fallu attendre près d’une heure et demie pour pouvoir entrer dans le bâtiment et donner son avis.
Pendant ce temps, des affrontements verbaux entre les pro et anti-carrière de Bois Blanc. Les esprits s’échauffent, le ton monte mais en présence des policiers municipaux, aucun heurt ne survient.
Les collaborations ont été nombreuses pour cette enquête publique avec à 10 heures, 495 avis récoltés aux Avirons et une vingtaine de registres remplis à Saint-Leu.
L’enquête publique s’achève cet après-midi à 16 heures. Le rapporteur public aura un mois pour étudier l’ensemble du dossier avant de rendre son avis au Préfet de La Réunion. Ce n’est qu’ensuite qu’une décision pourra être prise quant à l’exploitation ou non de la carrière de Bois Blanc.