Expédition au plus près de la lave en fusion

Expédition fascinante au plus près de la lave

Aux côtés de deux scientifiques de l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise, les journalistes d’Antenne Réunion ont pu admirer la puissance du volcan. La lave en fusion offre un spectacle incroyable.

Dans le cadre d’une expédition dans l’enclos du Piton de la Fournaise, les scientifiques de l’Observatoire volcanologique ont réalisé de nouveaux prélèvements de lave. Autre mission pour ces passionnés : la capture de gaz pour étudier au mieux cette éruption qui a débuté depuis le dimanche 17 mai.

Lors de cette mission au plus près de la lave, les membres de l’observatoire volcanologique ont également récupéré des \"cheveux de Pélé\".

Ces prélèvements ont été réalisés à proximité de la grande fontaine de lave qui est visible depuis le piton de Bert, à 2 000 mètres d’altitude précisément, au niveau du flanc sud-sud-est du volcan.

Dans le cadre de ces expéditions scientifiques, tout est mis en oeuvre afin d’assurer la sécurité des hommes car la lave en fusion est imprévisible et une fois encore, de nombreuses précautions doivent être prises. En clair, rien n’est laissé au hasard.

Aline Peltier - volcanologue - souligne que même si le trémor a diminué, cette éruption reste importante. "Cette éruption est encore relativement soutenue avec un débit de 10m3 par seconde. C’est une éruption importante - en terme de débit éruptif - par rapport aux deux dernières, dont cette de février 2015".

Des prélèvements de lave pour connaître la composition du magma

Les volcanologues réalisent de multiples prélèvements lors de chaque éruption. La lave est analysée d’un point de vue chimique afin de connaître les éléments qui sont à l’intérieur. "Cela nous permet de connaître la composition du magma et donc sa provenance".

Les scientifiques veulent savoir si le magma est résiduel - comme en février 2015 - ou si une nouvelle poche de lave a été poussée vers la sortie.

A l’heure actuelle, l’intensité du trémor éruptif sur la station de Château Fort - à proximité des fissures - est constante. Mais il faut également souligner le fait que l’intensité du trémor a été divisée par 5 par rapport au début de l’éruption.

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