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Le directeur du centre Kélonia à Saint-Leu révèle qu’une jeune tortue imbriquée a été découverte flottant à la surface dans le lagon de l’Ermitage. Victime d’une pêche accidentèle, cette tortue a été récupérée par des baigneurs mais il était trop tard. Elle serait morte après avoir avalé un hameçon.
Dimanche 26 avril, "une jeune tortue a été découverte flottant en surface dans le lagon de l’Ermitage au niveau du Copacabana. Récupérée par les baigneurs la tortue qui était morte a été ramenée à Kélonia" explique Stéphane Ciccione, le directeur du Centre de soins Kélonia.
La cause du décès semble liée à l’ingestion d’un hameçon
Selon Stéphane Ciccione, cette jeune tortue imbriquée serait morte après avoir avalé un hameçon. "En effet plus de 2 mètres de fils de pêche sortaient du bec de l’animal" précise le responsable du centre Kélonia.
"Il s’agit d’une jeune tortue imbriquée Eretmochelys imbricata (longueur de carapace / 35cm) de 4,85kg".
"A cet âge les jeunes tortues quittent le large pour venir sur nourrir sur le récif de corail" explique Stéphane Ciccione. Avant d’ajouter que cette tortue a dû être attirée par l’appât présent sur l’hameçon.
"Dans des cas similaires, il faut ramener la tortue au Centre de soins de Kelonia. Une opération permet de retirer l’hameçon même si celui-ci a été ingéré, et peut permettre de sauver la tortue. Le taux de survie est de plus de 80% pour ces interventions qui se font sous anesthésie générale" ajoute le directeur du centre de soins Kélonia.
"Une autopsie sera réalisée début mai et des prélèvements de tissus permettront de compléter les données génétiques et isotopiques en cours de collecte sur les tortues marines de la Réunion, dans le cadre d’un programme de Kelonia/Ifremer avec la contribution du laboratoire d’Ecologie marine de l’Université de la Réunion".
Stéphane Ciccione précise également que "ce programme permettra de savoir à quelle population appartiennent les tortues imbriquées de La Réunion, où cette espèce n’a jamais été décrite en reproduction, alors qu’elles sont des habitants réguliers des récifs coralliens".
