Dans le cadre de la visite de la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin, un important dispositif de sécurité a été mis en place à Saint-Paul. Objectif : éviter les débordements car la crise requin provoque de multiples tensions. Les gendarmes quadrillent la ville.
Ce vendredi 24 avril, les gendarmes quadrillent le centre-ville de Saint-Paul et les abords de la sous-préfecture de Saint-Paul où une première réunion a été organisée dès 8h30 en présence de GPL.
La ministre des Outre-mer a souhaité rencontrer tous les acteurs du risque requin mais certaines personnes n’ont pas été conviées, ce qui a pu provoquer quelques frustrations.
Par mesure de prévention, tout a été prévu par les services de l’Etat. Une cinquantaine de gendarmes ont été appelés en renfort afin d’assurer la sécurité à Saint-Paul dans le cadre de cette visite ministérielle.
Rien n’a été laissé au hasard : des gendarmes sont postés dans les carrefours stratégiques du centre-ville, des barrières ont été installées... GPL est donc surveillée de près et les manifestants - peu nombreux à l’heure actuelle - sont tenus à l’écart.
Dès 9 heures, cinq manifestants ont néanmoins dresser une banderole bien visible afin de lancer un message à la ministre des Outre-mer : "Stop au massacre 974".
Plusieurs rues ont également été barrées dans le cadre de ce dispositif de sécurité et par conséquent, d’importants embouteillages ont été ressentis. De plus, on note une forte affluence dans les rues de Saint-Paul le vendredi en raison du marché forain.
