GPL décline le plan Logement à La Réunion

LINFO.RE – créé le 23.04.2015 à 20h06 – mis à jour le 11.03.2016 à 14h17 - Manuel Yepes

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Arrivée à La Réunion ce jeudi 23 avril en fin de matinée, la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin a entamé sa visite dans l’île au pas de charge. Dans son programme, elle a notamment présenté la déclinaison du plan Logement Outre-mer à La Réunion.

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Parmi les différents points du programme de la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin, une rencontre avec les représentants du BTP (Bâtiment et Travaux Publics) ainsi que les bailleurs sociaux était prévue à la préfecture de Saint-Denis ce jeudi après-midi.

"Pour moi aujourd’hui, il y a un certain nombre de freins mineurs à lever. Par exemple, la mobilisation du foncier, mais rien qui ne semble insurmontable", estime la ministre des Outre-Mer George Pau-Langevin.

"Nous ne sommes pas convaincus à l’heure qu’il est. Mais au moins il y a un axe de travail, il y a une méthode qui est mise en place qui nous convient très bien puisque pour une fois on nous intègre avant des décisions. Nous allons travailler sur ce plan-là pendant deux mois. D’ici fin juin on saura un peu plus où on va", avance Bernard Siriex, le président nouvellement réélu de la Fédération réunionnaise du bâtiment et des travaux publics (FRBTP).

L’objectif étant que le préfet et le Secrétaire général aux affaires régionales (Sgar) puissent établir une feuille de route à la mi-juin. Afin qu’il y a une visibilité pour relancer la filière du logement et de la construction à La Réunion.

Le besoin à La Réunion se traduit par la construction de 9 000 nouveaux logements par an dont 5 000 logements sociaux.

Mais à côté de cela, il faut réhabiliter 40 000 logements sociaux sur dix ans, soit 4 000 logement par an. Pour un coût global d’un milliard d’euros.

Les acteurs demandent davantage de lisibilité en matière de financement.

Dans la réhabilitation du logement social, il y a problématique de désamiantage, avec l’absence de filière de traitement à La Réunion, et donc les matériaux sont tous envoyés en Métropole. La question est donc de savoir comment la machine de la construction va-t-elle pouvoir être relancée.