Ayant trouvé un accord hier dans la soirée, les salariés du transitaire SDV ont mis un terme à six jours de grève. Ils ont repris le travail aujourd’hui, grâce à une ultime journée de négociations à la direction du travail (DIECCTE).
Il aura fallu six jours pour que les salariés des sociétés SDV, Réunitrans, SDMM et Soretrans puissent parvenir à un accord avec la direction.
Après l’échec des négociations annuelles obligatoires (Nao), les salariés ont entamé un mouvement de grève pour demander une revalorisation d’un montant de 70 euros pour les salaires inférieurs à 2 000 euros. Mais au terme de cette grève qui a duré six jours, ils n’ont eu que partiellement satisfaction : 0,4 % d’augmentation associée à un euro supplémentaire rajouté sur les tickets restaurant des salariés, avec effet rétroactif depuis le 1er janvier 2015.
Une revendication portée par l’intersyndicale CGTR-CFDT qui visait à bénéficier du même régime juridique que les autres entreprises du groupe basées dans l’Hexagone.
Les syndicats ont préféré mettre un terme au mouvement dans la crainte d’une menace qui aurait pesé sur 43 salariés des sociétés Réunitrans et SDMM, même si la direction a réfuté cette menace.
Au final, l’accord de fin de conflit a été signé hier lors de la commission de conciliation de la Dieccte (direction du travail).
Leader du marché dans l’île le transitaire SDV appartient au groupe français Bolloré.