Depuis 2011 et le début de la crise requin, près de 5 millions d’euros ont été dépensés par l’État et les collectivités pour réduire le risque.
En quatre ans de crise requin, près de 5 millions d’euros ont été dépensés dans différents dispositifs mis en place par l’État, les mairies et la Région Réunion avant l’attaque mortelle qui a coûté la vie à Elio.
Plus précisément, 4 716 456 euros ont été investis par les collectivités et le gouvernement. Un chiffre publié par un institut indépendant.
En plus des investissements, ce ne serait pas moins de 33 millions d’euros de perdu pour les entreprises réunionnaises entre 2011 et 2014.
Investissements à tous les niveaux
Autre estimation, lors des 3 dernières années, plus de 2,5 millions d’euros ont été dépensés dans les programmes de recherche (Charc) et de pêche (Cap Requin).
De son côté, la Région a injecté 809 456 euros. Cette somme a permis financer l’achat de technologies innovantes, les vigies-requins ou encore d’aider les communes.
À Saint-Paul, 435 000 euros ont été dépensés pendant le mandat de Huguette Bello : filets, observateurs requins et une nouvelle signalétique aux abords des spots.
Plus récemment, la commune - maintenant dirigée par Joseph Sinimalé - a voté un budget de 75 000 euros pour Cap Requins 2.
Toujours dans l’Ouest, 95 000 euros ont été investis à Saint-Leu (matériel de sécurité) et 140 000 euros à l’Étang-Salé (filets anti-requins). Du côté de Saint-Pierre, 46 000 euros ont permis la pose de drumlines.
À ces investissements, s’ajoutent les aides du guichet unique et les exonérations fiscales accordées aux entreprises impactées par la crise.
La contribution de l’Europe
Des fonds européens vont être débloqués cette année pour permettre de relancer l’économie de l’île. Il s’agit d’une enveloppe de 10 millions d’euros.
800 000 euros seront aussi injectées pour la pose de drumlines Cap Requins 2.
7 attaques mortelles depuis 2011