Chargé de la prévention requin à la préfecture de La Réunion, Nicolas Le Bianic, s’exprime sur les actions entreprises par l’État pour réduire le risque requin.
Nicolas Le Bianic, chargé de la prévention requin à la préfecture revient sur l’attaque qui a coûté la vie à Elio et s’exprime sur les efforts pour réduire le risque.
"On est dans l’action depuis un certain nombre d’années. Je comprends l’impatience des gens qui ne voient pas se matérialiser un certain nombre de choses sur le terrain. L’action est résolue et nous sommes parfaitement déterminés à travailler sur des solutions qui se dégagent aujourd’hui."
Après la fin du programme Charc, Nicolas Le Bianic assure que les recherches scientifiques vont reprendre : "L’État va agir sur plusieurs volet. La première réponse est logistique qui doit être accompagné par une démarche scientifique. Nous souhaitons savoir si les mesures que nous prenons sont les bonnes."
Concernant le prélèvement des squales, le chargé de la prévention requin : "la pêche est une solution et on l’examine de très près. Avec les communes et le Conseil régional, nous finançons Cap Requins qui est un programme de pêche ciblée qui vise les espèces de requin dangereuses aux abords des zones côtières. Ce programme en 2015 va s’étendre sur 5 communes de La Réunion."
Au sujet des résultats provisoires du dispositif post-attaque, Nicolas Le Bianic déclare : "Il y a eu une attaque qui s’est produite en février, c’était le fait d’un requin tigre. Aujourd’hui on pêche deux requins de 4 mètres sur le littoral de Saint-Gilles. Potentiellement, ce sont des requins dangereux, nous continuons à les prélever. Attraper un requin n’est pas si simple que ça."